Une petite sirène,
Encore gamine,
Faisait ses vocalises
Contre une falaise.
Elle aimait la réfraction
De tous ces sons
Sur la paroi
Se mêlant à sa voix.
Cette voix hésitante
N'est pas encore parfaite
Mais les bases son là,
Dans ces la, la, la
Et les ritournelles
Qu'elle enchaîne à la pelle.
Elle travaillait comme une damné
Pour honorer ses aînées,
Toutes naufrageuses
Aux voix enjoleuses.
Ses charmes, à elle,
N'étaient encore que bagatelle.
N'attirant dans sa funeste ronde
Que peu de monde.
Elle ne perd pas courage
Car elle sait qu'avec l'âge,
Ses pouvoirs se renforceront,
Et ses formes s'affineront.
En attendant,
Elle se ferait les dents
Contre cette paroi,
Que peu à peu, elle broie.

Un poème subtil, bravo !

Céline

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Bonsoir Gounis

Presque métaphorique, courageuse la petite sirène s'entraîne et la paroi en fait les frais. Elle aussi un jour par sa voix séduira. Un poème qui sème la sympathie pour cette jeune sirène.

Amicalement Franie

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Bonsoir Gounis,

Très belle poésie !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

quand la dauphine se veut être reine il lui faut braver les intempéries....
Toutes dans le même ressac