Ils courent sous le saule, ils ne se rendent pas compte,
Qu’ils ont une chance folle de ne pas être seuls.
Alors que dans leurs cœurs ne dansent que des linceuls,
Ils parlent de la mort comme d’un demain sans acompte.

Renfermés, trop sûrs d’eux, la moindre parole est jugée,
Nous avons tort, ils ont raison leurs arguments nous dévorent.
Et même s’ils se trompent, bien trop souvent je le déplore,
Ils restent nos enfants, notre vie et c’est un fait.

Mais où trouver cette énergie, ce besoin de se battre,
Pour que nos enfants grandissent dans de bonnes conditions ?
Un jour prochain peut-être, renaitra l’affection,
Entre mes deux enfants, sans avoir à combattre.

Quand le soleil se lève, la lune s’évanouit,
Quand les paroles s’envolent, le mal est déjà fait.
Quand les heures qui grondent n’effacent pas mon passé,
Je vis quelques secondes et mon fils qui s’enfuit.

Stéphane CHENEVAS-PAULE
02 juillet 2017

un futur qui ne s'annonce pas au plus beau pour les enfants hélàs !!!!