Comme j’aime ce pays sage de champs et pâtures
Ce printemps en pente douce aux collines frissonnes.
Le colza en son sillage souligne verte nature,
Là -bas dans un village le vieux clocher résonne.
Dans la brume matinale le troupeau se dessine,
C’est une prairie mouchetée de vaches qui rumine.
Le temps passe auprès de la ferme et son vallon
Il bruine sur la verdure en cette humide saison.
Doux balancement dans les feuillages d’un chêne
Et le ciel gris se détache sur les frondaisons.
Le paysan au tracteur se meut auprès des charmilles,
La campagne se réveille, au bocage tout est tranquille.
Je ferme les yeux et doucement je respire,
Au fumet d’un feu qui m’accompagne et me transporte.
Je sais combien à ce jeu rural, la vie est forte.
Ce sont bien la nature et la terre qui m’inspirent.
(Près de Montigny-le-Roy, Haute Marne)