J'ai écrit sur ton corps des lettres enflammées . . .
J'ai écrit sur ton corps des lettres enflammées . . .
J'ai masqué tes fantômes de noires béances
Pour tromper ton ennui et gagner ta confiance.
Ton regard a scruté leurs reflets dans le soir
Accueillant nos ombres au miroir de l'espoir.
Comment garder l'élan de nos folles jeunesses ?
Combattrais-je ces heures qui nous sont traîtresses ?
J'ai fixé ton visage au bleu d'éternité
Pour y tracer l'aube de la fraternité.
J'ai écrit sur ton corps des lettres enflammées
Vers des fièvres de mots aux notes consumées.
Toi l'unique caresse qu'espèrent mes jours
Illumine mes nuits de tes rayons d'Amour.
J'ai peint en tes rêves la rose d'innocence
Conduirais-je ton pas aux chemins d'espérance ?
Sa fragrance exhale des parfums éperdus
Qui enivrent ton âme aux matins suspendus.
Ton coeur m'a murmuré un chant de poésies
Balayant nos regrets vers des rimes choisies.
Retrouve-t-on jamais dans nos jardins secrets
Les senteurs de l'enfance aux charmes si discrets ?
Pascal.
Le samedi 24 juin 2017.