Une forêt capillaire
S'épanouit heureuse
Sous une brosse légère
Qui n'est pas accrocheuse
Sur la tête de l'enfant
Coiffé par sa maman
Elle s'étire en fils
D'or qui parfois scintillent
Quand des cheveux crépus
Présente de la hardiesse
Alors mains ingénues
Leur font de jolies tresses
Parfois son épaisseur
Réveille la profondeur
Où naissent quelques boucles
Pour que doigts les enroulent
Mais un jour désarmée
Elle perd sa splendeur
Et montre la nudité
D'un crâne sans pudeur
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Geneviève