La famille est une maison d’enfant carrée flanquée de sa cheminée en légo
d’où un sentier malicieux vagabonde ,ondoyant mieux qu’ un torrent en eau vive.
On y voit en transparence s’activer la maisonnée -papa est en bas ,maman est en haut
quand frérot et soeurette cavalent dans les étages avant que le marchand de sable n’arrive.

La famille est une maison d’enfant vide percluse de fenêtres aveugles ,absentée de lumière
ne laissant rien paraître dans un dehors lunaire du drame domestique qui abolit l’enfance,
quand l’ombre d’un Pere déchu étend sur les choses et les être son désordre tutélaire
Et que la beauté insensée du monde s’y naufrage corps et biens aux abords du cap de la désespérance

Mais la famille est celle que l’on dessine un jour de grande liberté,d’inouïe rencontre féconde,
de nuits entières à se dire et se comprendre,à s’aimer et à s’apprendre.
Ce jour de haut vent qui perd la destinée ou la retrouve des rives claires d’un autre monde
puisqu’il est tien et mien,et combien nous dépasse d’amour et de maisons carrées et tendres.


Ethan Mendesbaum

Bonsoir Ethan, belle description poétique de la famille

Amicalement

une jolie vision de la famille