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     Les gaietés de l'escadron...
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Expéditeur Conversation
momolemarin
Envoyé le :  16/6/2017 12:52
Plume d'or
Inscrit le: 15/8/2010
De: Orléans
Envois: 1595
Les gaietés de l'escadron...
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Les gaietés de l'escadron

Nous sommes en 1963, j'effectue mon service militaire en Allemagne, à Saarburg, au 2èm groupe de Chasseurs portés.
L'histoire est arrivée à un jeune du contingent de ma classe, la 63 2A
Une nuit donc, il est de garde devant une porte immense, servant de sortie pour les chars parqués à l'intérieur de la caserne qui sortent de temps en temps pour des exercices dans le terrain proche.
On l'appelle naturellement 'la porte à chars'
Juste à côté, une porte plus petite servant de sortie pour le personnel à pied.
Vers trois heures du matin notre sentinelle, camouflée dans un recoin de hangar, tout près des portes entend un bruit suspect... Il prête l'oreille et voit une forme humaine ramper en direction de la petite porte.
Les consignes sont strictes, en cas d'incident quelconque, il faut tirer en l'air, faire les trois sommations obligatoires avant toute autre chose.
Mais voilà, le fusil est vide, les balles (à blanc) sont dans la cartouchière, dans un étui scellé. Il se dit que, le temps qu'il sorte les balles, qu'il charge son fusil tout cela sans faire de bruit, c'est impossible.
De plus, le fait de casser les scellés de sa boite de cartouche l'entraînera dans des rapports compliqués avec ses supérieurs. Il ne s'en sent pas capable.
Alors, il s'approche sans bruit de la forme rampante prête à franchir la petite porte et, d'un violent coup de crosse derrière la tête..., il assomme un lieutenant en civil qui faisait le mur pour rejoindre sa belle en ville.
La suite est cocasse. Notre brave sentinelle se voit offrir quinze jours de permissions exceptionnelles pour avoir fait son devoir une nuit de garde mais... il écope de quinze jours de cachot pour avoir assommé un supérieur.
-« Comme cela, nous sommes quittes lui explique le commandant, pas de tôle, mais pas de perm. Rompez ! »

Courteline, tu es revenu ?


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