L’épave

Mille batailles n’ont pas su coucher au sol
Ou décrépir en de noire cendres d’idées;
Cette inébranlable pulsion, ferme et folle,
Saisissant des Hommes : les plus invétérés.

L’Aventure houleuse au retour incertain,
Comme on conte parfois aux enfants fatigués;
Fait tanguer, valdinguer des mois durant, marins
Et matelots, dans la blanche écume affligée.

Depuis ses vastes flots, le furieux Neptune
Œuvre criant pour un chavirage impromptu,
Célébrant des marins l’outrageante infortune.

Le bateau usuré étreint les sombres eaux
D’un abysse insondable de pierres aiguës,
Tranchantes, coupantes exubérant les maux.

Bienvenue sur Oasis avec ce beau sonnet dont la profondeur invite à des lectures.
Driss

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Prétendre salir l'autre,ne nous nettoie point de nos saletés!!

Driss

Merci pour ce beau et triste partage la mer est parfois impitoyable

Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Bonjour Greglama, une poème lyrique pour une entrée triomphale sur le site.
Bienvenue.
Amitié.

Capricorne