Toi qui fut ma sœur
Mon amie.
Ton chemin s’est arrêté
Beaucoup trop vite,
Là où on ne s’y attendait pas.
Victime d’un chauffard.
Ta vie s’est interrompue
Là , tout prés, sur la rue
Devant notre maison.
Lui n’a pas fait de prison
Mais il a mis notre cœur
En suspension.
Nous étions si proches
Mes pensées s’envolent vers toi, chaque jour
J’ai emprunté ton surnom
Pour écrire mes poèmes.
Ainsi, je m’appelle Yanous
Pour crier ma douleur, mon manque de toi.
Je laisse glisser une larme sur mon cœur
Quand je lis ce message au son de la musique
D’oasis des artistes en page d'accueil.
Oh ! Ma chère sœur
Toi aussi, tu aimais poétiser
Il ne t’a pas laissé le droit de réaliser
Ton rêve.
Fonder une famille.
Pour elle
Tu aurais fait des prouesses
Mais il te l’a interdit.
Lui seul et sa bêtise
En ont décidé autrement.
Il a pris ta vie
Tu n’avais que 28 ans.
Lui seul a tranché pour toi.
Il n’en avait pas le droit
Pour une seconde d’inattention
Une folie au volant
Il t’a effacé du temps.
Mais jamais de mon cœur.
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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»