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     Au fond, tu es ma seule rĂ©elle famille (hors concours) prose slammĂ©e
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Expéditeur Conversation
Ogr3
Envoyé le :  3/6/2017 15:40
Plume de platine
Inscrit le: 25/4/2016
De: Voie Lactée, Terre, parfois Lune
Envois: 8832
Au fond, tu es ma seule réelle famille (hors concours) prose slammée
J’ai le regard qui broie du noir
Quand monte la lune amère dans l’escalier
J’ai les mâchoires qui grincent dans un sinistre dédale
Les hirondelles cèdent la place aux chauves-souris
Quand l’obscurité cherche à me vampiriser
Faire de moi, un démon inhumain
De l’Homme, je connais l’infemme
Je suis le corps qui s’endort en position fœtale ! Tellement paradoxale…
Histoire d’embraser la cruauté dans sa diversité
De s’enflammer pour un bonheur qui lèche un vers brisé

J’ai le regard intense et noir
Qui absorbe les trous noirs
Au fond, j’ai cherché ma bonne étoile
Quand je rêve, j’mets les voiles
En quittant ce vide aux habits sales
Au fond des puits descendent les vieux sots
Stupides ascendants indécents
Jamais je ne serais votre digne descendant

J’ai le regard intense et noir
Je suis le bienheureux
Parait-il disent les envieux
Pauvre jalousie maladive sombre est ton qui vive
Ravale ta salive gorgée d’imaginations oisives
Comme des postillons amalgamés sur un buvard avide
Laissant aux feuilles une candeur irrémédiablement captive

J’ai le regard intense et noir
L’espoir était légèrement en retard
Normalement, la nuit, c’est le rencard des espoirs
Semble-t-il Sunday ?
« L’esprit devient voyageur
Et les mains moins baladeuses… »

J’ai le regard noir Sunday
J’cherche l’interrupteur qui couperait le cordon hurleur
Comme un simple pupille issu de géniteurs de malheur
Mon flow accouche dans la douleur, la souffrance me leurre
N’hésite pas à m’interrompre, si je me trompe
L’instinct de survie sommeille en moi
Sunday réveilles-toi, éveille l’émoi !
Il fait si froid en bas !!!



"Parfois la douleur dépasse l’entendement
N’y soit jamais sourd, tu m’entends ? Ferme les yeux
Abandonne l’émotion, accueille les éléments
Retrouve ta nature profonde, si féconde
Continue à avancer jusqu’aux portes
Je te montrerais l’envers du décor
Qui transforme les valeurs plombées en or
L’insensé en pur futur, la faiblesse des murs
Quand la connerie se fissure, on perçoit enfin l’azur
L’ombre est lâche face au soleil et s’arrache
Se déchire quand la lumière inonde ton cœur
DĂ©plie tes jambes, rouvre tes yeux si noirs

Ô ce regard qui dévore la nuit !!!
La cruauté a fait de toi un monstre de vie !
Au bout de tes ailes, tes doigts effleurent le ciel
L’écorché vif s’est lavé à la source limpide des flots
Malgré la rudesse du temps s’élèvent les roseaux
Le chant des oiseaux se dépose sur ta fleur de peau
Au loin gît, le stade larvaire d’une frêle exuvie
N’est pas peur de moi, je caresse ton esprit
N’est pas peur mon ami, la métamorphose est finie
On a été si loin sur les chemins, nous deux c’est pour la vie...

Demain, on fera mieux que décrocher la lune
Juste des braqueurs qui flinguent l’infortune sans rancune aucune
On volera le Graal au néant, le mystère aux ondes
A pas de géant voir les atours de la ronde
La chaleur de la Terre, l’attrait du soleil,
On caressera la chevelure des étincelles éphémères !
Le temps est venu d’éclairer l’obscurité en ce bas monde
Au solstice ! Ce sera l’heure du dernier écrit, sans poésie
Comme une tendre enfance que les mots avaient oubliés"

_Quelles portes leur offrir Sunday ?
_Quelles réalités rendre aux rêves ?

"Suis ton instinct comme depuis toujours
Éblouis les ténèbres et les dieux calamiteux
Éveilles les tiens à la réalité des vœux
Avant de filer Ă  nouveau vers notre univers...

L’espace a enfanté la liberté, les pensées y sont infinies
Ton âme y a retrouvé l’esprit tourné vers demain
Traverse la nuit, marche jusqu’à ce que le soir s’allonge
Jusqu’à ce que la peur baise à tes pieds
Ses frigides névroses imposées
Part entrevoir la nudité des sages vérités
Va et fait implosé le peu de génie
Que tu as su sauvegardé au fil des barbelés
Il est fini ce temps ou les gifles te faisaient baisser les cieux
Touches les cœurs serrés, comme une lune franche berce les océans
Ou borde langoureusement le lit d’une rivière apaisée
Que derrière ce noir regard, brille le cœur d’un enfant
Seule la pureté peut modifier le futur par sa clairvoyance
La vie connait une Ă©ternelle renaissance
Dévoiler de Sélène sa part d’ombre
Afin que les songes se subliment dans immensité !!!"


J’ai le regard qui broie du noir
Quand monte la lune amère dans l’escalier
J’ai les mâchoires qui grincent dans un sinistre dédale
Les hirondelles cèdent la place aux chauves-souris
Quand l’obscurité cherche à me vampiriser
Faire de moi, un démon inhumain
De l’Homme, je connais l’infemme
Je suis le corps qui s’endort en position fœtale ! Tellement paradoxale…
Histoire d’embraser la cruauté dans sa diversité
De s’enflammer pour un bonheur qui lèche un vers brisé !
Je suis l'enfant qui sort du néant
Dorénavant, je connais les secrets du vivant...

Au fond, Tu es ma seule réelle famille Sunday



Ogr3 le 03/06/2017 Ă  15H40
EvilFranck
Envoyé le :  3/6/2017 16:42
Plume de diamant
Inscrit le: 8/7/2013
De: Pandore
Envois: 69070
Re: Au fond, tu es ma seule réelle famille (hors concours) prose slammée
Bonjour Marc, émouvant partage, au fond du sombre la lumière finie par luire

Amitiés
anonyme
Envoyé le :  3/6/2017 20:27
Re: Au fond, tu es ma seule réelle famille (hors concours) prose slammée
joli partage très touchant
France
Envoyé le :  18/6/2017 11:26
Plume de platine
Inscrit le: 27/8/2007
De: Nord de la France
Envois: 5890
Re: Au fond, tu es ma seule réelle famille (hors concours) prose slammée



Profondeur des ténèbres, profonde interrogation.. et réflexion !

Merci Ogr, bon dimanche & amitiés,




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Ouvrez l'oreille, chaque mot possède un coeur qui bouge. (Nimier)

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