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« L’asile le plus sûr est le sein d’une mère », Florian, Fables
Sans son sein, pas de saint
On pleure, elle accourt
On dirait une oiselle
Ne la renie que cœur malsain
Refrain de tout troubadour
CĹ“ur pur avec des ailes
Sincère et mieux encore
Dévouée, la douce Madone
Elle offre, elle ne prend
De son âme se nourrit le corps
Même privée, elle donne
Elle enseigne, on apprend
Je l’ai vue défier la faim
Juste pour nourrir
Loin d’elle, c’est le froid
Elle est le pied, l’œil et la main
J’ai vu le bébé courir
J’ai senti l’échec de l’effroi
On grandit, elle vieillit
Point on n’entend de plainte
La peine, elle l’enterre
Aussi douce que l’air du pays
Jamais d’émotion feinte
La femme est d’abord une mère