Devant moi, pointe déjà le crépuscule de ma vie.
Je n’ai rien vu venir.
Ce dernier chemin se présente silencieux et inexploité,
Droit ou sinueux, je continuerai d’avancer.
Hier encore, je n’étais qu'une petite fille espiègle,
DĂ©vorant la vie avec gourmandise
Et s’émerveillant devant tant de beauté.
La vraie existence, hélas est tout autre.
Le destin, cette force imprévisible vous met à l’épreuve
journellement.
Celui-là , m’a tendu bien des pièges, fréquemment.
J’ai pu en éviter quelques uns,
Mais nombreux sont ceux qui m’ont blessée
Et m’ont fait tomber.
Telle une éponge, j’ai dû absorber
DĂ©ceptions, chagrins, ignorance,
Trahisons, moqueries et indifférence.
Pareil à un saule pleureur, j’ai baissé bien souvent les bras.
Pareil à un chêne, je me suis redressée
Puisant la force dans des zones interdites.
Et continuer, sans vraiment savoir où j’allais.
Sur ce dernier sentier,
Une pluie de mauvais coups est toujours prĂŞte
A s’abattre encore sur mes aurores,
Traquant chacun de mes pas,
Tentant de me faire trébucher
De stopper cette fuite
Dans laquelle, je me suis débattue durant ma vie entière.
Cette évasion, qui depuis l’aube de ma vie
N’a jamais cesser de me guider
A la recherche d’un monde meilleur.
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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»