Saurais-je vous poétiser l'émoi
Que je ne puis accrocher à vos lèvres?
De ce long silence est faite ma voix
Quand ne l'emporte pas la douce fièvre...
J'ai toute la peine à poser ces mots
Lorsqu'ils me révèlent frôler vos yeux ;
Quelquefois, je me perds dans cet étau
Que modèle votre esprit malicieux...
Et mon Âme s'en voit laissée éprise!
Éprise de vous, vos sonorités;
Ma raison totalement incomprise.
Et mon cœur s'en voit laissé enivré!
Enivré de vous et de votre odeur;
Fascinée comme la première heure...
23.05.17
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