Et si

Je suis ému…
Et si c’était sa chaleur qui avait amorcée le réveille du vieux volcan,
Est-ce que cela voudrait dire que je dois réchauffer le creux de sa main ?
Et si c’était de sa lueur que remontait la lave chaude de mon palpitant,
Est-ce que cela embraserait les étoiles pour acter que je lui appartiens ?

Je suis troublé…
Et si dans ses yeux je trouvais la route qui nous mènerait à l’infini,
Est-ce que cela signifierait que je que je peux partit pour l’aventure ?
Et si c’était le signal pour que ma plume sorte du fond de son lit,
Est-ce que je pourrais lui dire par le vers je t’aime ? Je lis tes ratures.

Je suis craintif…
Et si je plantais cette graine qui ne pousse pas sur les cœurs de pierre,
Est-ce qu’elle s’ouvrirait en corole pour devenir ma rose uniquement ?
Et si je l’exaltais de la force et du courage pour fortifier sa tendre terre,
Est-ce que le chagrin ne viendrait pas me tuer d’un déracinement ?

Je suis tourmenté…
Et si les voiles peintes que je lui adresse ne prenaient pas le vent,
Est-ce que je consulterais l’esprit de Léonard pour fabriquer des ailes ?
Et si les estampes que j’imagine n’autorisaient que le noir et blanc,
Est-ce que je saurais cambrioler pour voler les couleurs de l’arc en ciel ?


Je suis inquiet…
Et si c’était sur ses lèvres qu’étaient tombés les murmures du son,
Est-ce que les miennes auraient conscience qu’il faut de rester sage ?
Et si c’était elle qui avait limée les barreaux rouillés de ma prison,
Est-ce que de la liberté rendue j’aurais la sagesse d'en faire bon usage ?

Je tremble…
Et si ce n’était qu’un mirage, un feu follet ondulant sur l’horizon,
Est-ce que je n’ai pas trop longtemps déambulé dans les déserts ?
Et si ce n’était que le reflet de la lune sur l’ombre de mes illusions,
Est-ce que je suis fou de croire qu’on peut écarter en deux la mer ?

J’ai peur…
Et si ma sensibilité ne savait plus comprendre ses silences,
Est-ce que les nuages se coucheraient sur mes plumes lasses ?
Et si un jour je ne flanchais plus au passage de sa révérence,
Est-ce que le temps viendrait pour user la passion qui m’enlace ?

Je suis au supplice…
Et si finalement je ne trouvais pas les symboles qui la déchiffrent,
Est-ce que ce sera par la faute d’une erreur dans son arithmétique ?
Et si en définitive mes mots ne pouvaient fusionner avec ses chiffres,
J’ai dû trop rêver au cortège de mes lettres entre ses mathématiques.

Je suis captivé... par ce texte (merci)

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C'est toujours celui qui n'a plus rien qui est prêt à tout donner... à méditer.

Ne sois déjà ému, pour avoir des soucis,
Ceci te troublerait, à perdre espoir de vivre,
Dans la crainte qui a laissé beaucoup, assis,
Sans rien faire ou debout, vacillant, tel un ivre...

Ne sois inquiet, ni aie peur et pour bien réussir,
Sois courageux face à tous les tourments d'amour,
Ne cède au supplice afin de ne t'amincir,
Jour et nuit en pensant tel que tu fais toujours...

Beau poème : Bravo .




Ahmed B.

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A propos de moi

L'amour que je loue aux mots et au verbe me tente énormément. C'est la raison qui fait que je me trouve ici . Je navigue donc au gré de la circonstance à travers tous les domaines du savoir, une fois pour lire ce qui me semble beau...

Un beau poème, des images magnifiques !

Céline

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Bonsoir Solo,

C'est très beau et émouvant !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Magnifique poésie Vany

Sublime poème , les images ont magnifiques , le texte envoutant
bravo
mes amitiés
Yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann