Mes mots sont nés dans les fissures des nuées
Aux pluies arrosant les rêves
Dans l’esprit aux souvenirs mêlées
Que les courants d’amour soulèvent
Mes mots flottent dans la rivière de prières
Portés par les forces vives des serments
Jusqu’à la porte que vient ouvrir
La grande vague de ton océan
Aux flancs abrupts de mes émotions
Mes mots se sont cognés
Bu aux matinales rosées
Au sirop de lumière d’un soleil levant
Sur les rives du fleuve les roseaux soupirent
Sous la brise enchanteresse
Avec les ondes de tes sourires
Traînant mes mots dans l’ivresse
Dans cette chevauchée jusque à la mer
Sur les feuilles d’olivier font escales
A h ! ces îles refuge de l’idéal
Où se reposent les pensées cavalières
Lorsque qu’à l’embouchure du canal
Embrassent ta vague triomphale
Ah ! ces mots convives
Légués dans ton cœur abyssal
rivedusoleil
12/5/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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