Errent les hères...
Beaucoup à dire si peu fait...
toutes vos belles phrases
vos si belles pensées...
on aimerait voir galoper Pégase..
Que faîtes vous des miséreux..
de ceux que l'on nommait...
autrefois.. les lépreux..
les insoumis les sacrifiés...
Il n'y a pas de place sur la ronde
pour nous toutes, pour nous tous..
si la voix tragique d'une blonde
promet tant et tant sous la lune rousse
Les pains ne se multiplient pas...
et les bouches restent à nourrir..
opulence fait outrage ici bas..
quand la faim ne peut s'assouvir..
Ne prenez pas pour argent comptant
toutes les promesses nées d'une détresse...
la route est si longue pour les grands enfants
si chaotique pour les coeurs plein de tendresse...
La pauvreté une bohème errante..
s'épanche à nos portes fermées..
nos poches cousues ..complaisantes
une petite pièce au mendiant jetée..
Ca manque de place ..ça se bouscule...
de pauvres hères ..pauvres misères...
dans les rues..dans les villes déambulent..
entre richesse et pauvreté.. toute une misère...
Isabelle le 12 mai 2017
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