Les terres des anges
Sur les terres des anges j'ai vu sous les grands arbres des feuilles qui dansaient
Des hommes aux teints rêveurs qui venaient pour la nuit s'y endormir
J'y ai vu l'aurore la plus rouge et le colibri aux heures brèves s'y chérir
Les étoiles au firmament jusqu'au dernières secondes qui dansaient , dansaient et dansaient
L'hiver sur sa bouche embrasser l'automne et laisser mortes les bleues pensées
Et autour d'une flamme l'aube et la nuit venir valser
Sur les terres des anges j'ai vu sous les feuilles des grands arbres des navires qui chaviraient
Des hommes aux teints songeurs qui venaient pour la nuit y rêver
J'y ai vu l'aurore dans ces mains recueillir l'azur bleuté pour s'en abreuver
Les minutes devenir ocres et les secondes contre les tempêtes qui viraient , viraient et viraient
L'hiver sur ces joues caresser l'automne et laisser les journées gercées
Et autour d'une flamme la robe de la nuit venir percer
Sur la terre des anges j'ai vu sous les feuilles des grands arbres des ombres qui s'endormaient
Des hommes aux teints penseurs qui venaient pour la nuit s'y assoupir
J'y ai vu l'aurore dans ces bras tenir leurs vies et leur offrir le dernier soupir
Les secondes devenir sépias et les années dans leurs yeux qui se reformaient , reformaient et se reformaient
L'hiver venait alors sur leurs mains se poser et leurs cœurs légers vers la nuit s'en aller
Et autour d'une flamme l'aube s’accroupissait et verser une larme salée
Tandis que la flamme discrète s'éteignait
Et que la mère , l'homme étreignait
Et que l'enfant , la mère accompagnait
Et que la nuit définitivement s'éloignait
Et que la vie et la nuit sous les arbres s'alignaient
Sur la terre des anges
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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann
