La Femme au-delĂ des ombres
Elle dont le regard rayonne de sagesse
Tel un vivant flambeau de lumière et d’amour,
Elle dont le sourire est un pur chant de liesse
A l’heure où nul ne peut se détourner du jour,
Elle qui n’ignora ni le vent, ni l’orage,
Ni du noir abandon les sombres tentations,
Et qui sut se forger patiemment son courage,
Fidèle au souvenir d’idéales visions,
Fidèle à l’homme droit, bon, digne d’être père,
Le chêne généreux, fait pour être enlacé,
Fait pour être exaucé dans sa moindre prière,
Et, plus encore, fait pour être délassé,
Fidèle à cette image, au fond de sa mémoire,
Où le rêve dansait dans les bras du réel,
Où tous ceux qu’elle aimait à son sein venaient boire,
Où tout brillait des feux d’un bonheur éternel,
Cette femme accomplie, aujourd’hui, victorieuse,
Qui de tous ses amis fait à bon droit l’orgueil,
N’a pas cette froideur, cette âme dédaigneuse
Qu’on voit aux conquérants souvent au fond de l’œil ;
Elle donne Ă chacun de sa reconnaissance :
Pourvu qu’il ait un cœur qui veuille encore aimer,
Un corps pour conforter, une tĂŞte qui pense,
Une âme, enfin, pour vivre - et ne point s’en blâmer.
A suivre en vidéo et lecture à haute voix sur ma chaîne You Tube, en cliquant sur le lien ci-après :
https://www.youtube.com/watch?v=pAJZOnBXktk.
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