Sans titre "pour le moment"
En effet tu as raison je ne suis pas un homme d'écriture
une virgule un point à la ligne, comme cette feuille qui tombe dans l'eau, à l'eau claire
de celle qui ruisselle... L'ombre la lumière... Un espoir en la vie
Rien n'est facile, mais comment en faire un chapitre pour faire cour
le père Nicolas là -bas, la nonne sa drôle de toque
des gens que tu ne regardes pas, juste cette offrande
une étoffe de soie, pourtant la pauvreté est là ..
Des missionnaires mais qui pour faire, l'approche
oui tu as raison je ne suis qu'un misérable, sans gilet
sans maille, je suis sentinelle cette nuit là , la relève
il était deux heures du matin, celui qui me remplace
A l'origine d'un médecin "Ongre" le respect est là ..
un officier l'accompagne, le serment tonne
à chacun sa parole, la douche sous les bambous
simple et franchement bonne, la paille à même le sol..
Je passe devant cette paroisse tellement loin là -bas
un tonneau de couleur pourpre sur la droite
un tableau plus en profondeur le lieu est une école
le crucifix  en plein centre, il y à huit bancs
Mon regard s'attarde sur cette drôle de femme
à gauche, un soupir c'est à ciel découvert
un glaçon transperce les veines, quel silence
le message arrive à deux heures quarante huit le matin..
La saison est de pluie en un mois d'avril
les godasses sont dans la boue, au genoux
ma tenue n'est pas propre, elle colle à la peau
putain de tunique "les mots sont vulgaires aussi"
L'oiseau est dans la clairière reste que faire
j'ai eu la confiance en cet appel l'autre idem Â
comme il à eu la mienne, une main sur l'épaule
ce n'est pas facile d'écrire, ce que je suis..
Puis tu sais cela va bien trop vite le cœur chiche
j'oublie virgule le point de la ligne mon commandant
tu vois j'oublie même mon arme maintenant
face à face Santos, au petit nom dit l'espagnol il écrit a ses filles
Puis l'autre Français d'origine Portugaise, et un autre du Japon
un Turc son avant bras et de la grosseur de ma cuisse Ozhan le grand
les regards sont francs, le lieutenant un jeune officier la trentaine
nous présente les pilotes l'équipage comme le veut l'usage.
L'oiseau est de fer et bien vert, les palles tournent prennent de la vitesse
on décolle par dessus les arbres on monte dans les nuages
il fait un peu si peu froid, on attend le topo de la situation la bas
le sergent chef Santos est face a moi, Â je le rencontre de nouveau
Ce n'est pas ma première mission j'ai reçu ma nouvelle affectation
je suis un précurseur ...
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Mes amitiés.
(©)
https://www.artmajeur.com/fr/art-gallery/portfolio/jouennedaniel
https://www.youtube.com/watch?v=OBfdzOVUkuU&feature=share
Un chemin de la vie en rencontre un autre (Daniel) Ciel.
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