Le chasseur cueilleur...
Chemin faisant…
J’ai rencontré le coq en chemin
Il cherche LA bien-aimée…
Sera t’elle blonde ou brune ?
En verrais-je au moins une ?
Pointer le bout de son nez ?
Et clouer le bec à la fatalité !
J’aimerais tellement l’envisager…
Avant que la journée s’émiette
Que l’azur s’effrite…
Près d’une pomme de pin donc ?
Non toujours pas !
A moins que pas à pas..avec le temps
Je m’aiguille plutôt vers des épines en fleur
Ou plus tard dans la matinée
Dire un petit bonjour aux coucous,
A la bien élevée primevère...
A la ficaire, aux stellaires si loin de la lavande ;
Ou au revoir aux violettes, fleurs mellifères
Avec la pervenche pour éviter une piètre amende
A la lisière d’une forêt sans l’ombre d’un lierre
Pour finir par avoir le bourdon
Avec un vulgaire morillon
Ah non !
Ou alors marauder vers les racines du frêne et du lilas
Avant de tomber sur des pommes à l’orée du bois
Reste le groseillier sauvage au passage
Un brûlis oublié au cours d’un élagage
Un sentier perdu au bord d’un étang
A moins que la bise ne m’offre un vent
Son rhume, et l’avoir dans le baba…
Elle m’énerve à jouer avec moi !
Le poète aurait cherché dans le ciel
Dans le vers des mots, son pied
Il semblerait que ma plume ne puisse m’aider…
A alléger la fraîche crème dédiée
A mon mignon péché.
Reste la nature verdoyante a observé
L’œil rivé sur le sol printanier
Et suivre mon instinct
Ô chasseur cueilleur
Es-tu perdu ?
Toi qui le soir venu
Fait chanter les saveurs
Loin d’un règne à l’agonie
De souffrances, nourrit
Fait survivre tes valeurs
Naturellement
Chemin faisan…
Ogr3
Photos prises ce matin
Les morilles sont arrivées
A la discrétion d'Oasis
Chut...