une histoire de fermeture.... écrite en un éclair....
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Vous voilà de retour prêt à me faire un drame
Pour cette liberté dont j'ai été privé,
Car m'enfermer là -haut telle une gente dame
Cette idée mon ami n'était pas de mon fait.
Croyez-vous mon très cher que l' infâme ferraille,
Etait la garantie à ma fidélité.
J'ai su sans clé ouvrir avec une tenaille
Ce sacré vieux carcan que vous aviez bouclé.
J'ai couru guilledou, volant de l'un à l'autre,
Séduisant cavaliers ou nobles de la cour.
Vous, absent tant d'années quelle vie que la nôtre
A dépérir d'amour j'en perdais mes atours
L'on troussa mes jupons plus souvent que le vent.
Attendant le retour de mon Seigneur et Maître
Il fallait que j'occupe mon temps élégamment,
Je fus fort bien payé , j'avoue je dois l'admettre!
Vous pouvez bien hurler, faire votre baderne
Dans un français courtois fort de votre bon droit,
Mais vous revenez vieux et je vous sais en berne
Vous disiez mon ami ! Ah il vous reste un doigt.
Un doigt! Mais vous avez la réplique tactile
Car ce gant me cachait votre unique bijou
Cette bague au majeur serait donc vibractile
Messire votre bras, dirigez-moi ! Vers où?
