L'absence méprisée...
Tous les rêves d'amour qu'on espère toujours,
Viennent avec la nuit quand l'or du jour se couche,
C'est au soir au sommeil que les nuits sont séjours,
Quand nos yeux sont fermés autant bien que la bouche.
Ô Muse ! je t'en veux pour te voir tôt m'enfuir,
Quand pour chanter l'amour, tu le fais tant sans cesse,
Je me sens en cœur gros, tout près de m'évanouir,
Dis-moi bien la raison, dis-moi où le bât blesse !...
Le printemps est venu, ne me prive ses fleurs,
En venant tout le temps sans marquer une absence,
Je ne veux plus que toi pour essuyer mes pleurs,
Viens auprès de moi pour observer ta présence !...
Ecoute les oiseaux de tout genre chantant,
Défiant derniers vents et tous ces jours de glace,
Fais comme eux en venant pour chanter le printemps,
Laisse ta fugue ailleurs pour occuper ta place....
C'est le temps des amours qu'on voit au jour le jour,
Qui se fête en bourgeons et au cri qui se chante,
Au ciel, à la branche où l'oiseau fait son séjour,
Rejoins-nous sur le champ sans être trébuchante !
Ahmed B. Le 06.03.2017.
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A propos de moi
L'amour que je loue aux mots et au verbe me tente énormément. C'est la raison qui fait que je me trouve ici . Je navigue donc au gré de la circonstance à travers tous les domaines du savoir, une fois pour lire ce qui me semble beau...