Ta main épouse le bras des vagues
Libérant sur la plage le moi naufragé
Elle est la force brisant les barreaux de la cage
D’airin où mon cœur pleure par la solitude assiégé
Quand vient l’hiver avec la névrose
Ankylosant mes rêves par le tonnerre assourdis
Ta main ouvre la porte des nuages close
Libérant le bruit lourd de mon esprit
Dans mes errances sur Les marécages
Ta main est passerelle dans mes nuits
Sur ta paume se dépose mon âme sage
ÃŽLE refuge sur les chemins sombres de la vie
Lorsque la tempête sur l’océan sévit
Et que mon radeau tangue heurte les roches
En tes doigts brille la bague d’alliance
Anneau de mon espoir où l’ancre s’accroche
En toi la lumière sur ton corps coule
Rayons mûris dans tes sens
Que ta main en corde enroule
Autour des épis des romances
Grappes que la brise de l’amour ventile
Dans les airs des turbulences
Là où on cultive un jardin de l’idylle
Avec les météores en connivence
Idole quand je tiens tendrement ma plume
Sur la page coule l’encre de ton estime
Sur la feuille tu ouvres les veines
Débordantes de sentiments dans ce poème !
rivedusoleil
6/3/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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