Aux premières lueurs du jour, les rayons Chauds, amicaux de l’astre d’automne tutoient Le faîte des arbres qui portent des haillons Sur leur dos, les feuilles mourantes dans le bois.
Sur ce tapis d’humus, au printemps renouveau Sortiront de terre, de leur morne torpeur De tendres fleurs qui montreront aux baliveaux Par leur fraîcheur, un tableau de douce candeur.