Sous l’arbre rougi aux cris, aux mots ;
prières lancées au pied du tronc de l’espoir,
que fait éclater le souffle du vent
nourri aux sources des oracles;
Un vent mystérieux,convulsions des échos des soupirs
sur le lit des saisons, colorées aux lumières défuntes.
Sur la cime, ne restent que des pendules rayées par les lois du temps
que chaque parole tisse en des instants furtifs comme la clef dans la serrure
de cette porte du silence que soutiennent des branches nues.
Les mains aux chaleurs des étés, s’agrippent comme des lianes
sur les cases de vœux remplis, flottantes dans les arcanes de l’oubli
d’où coulent les ruisseaux renouvelés dans l’océan de nos désirs enfouis.
Le temps des écrits sur la page saisonnière, ruisselle, s’efface
pour laisser son emprunte en des traces de fruit sur les ramures
asséchées de l’arbre de l’hiver.
rivedusoleil
27/2/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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