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     Il y a des chemins, où il faut passer pour en comprendre bien des aspects… Parce que certains parlen
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Expéditeur Conversation
abid1953
Envoyé le :  9/2/2017 10:49
Plume de satin
Inscrit le: 26/8/2016
De:
Envois: 17
Il y a des chemins, où il faut passer pour en comprendre bien des aspects… Parce que certains parlen
Il y a des chemins, où il faut passer pour en comprendre bien des aspects… Parce que certains parlent sans savoir, en oublient de croire et pensent tout connaitre de la vie alors qu’ils n’ont rien vécu. Il prennent les choses à la légère et en rient sans se soucier que les petits rien de la vie, ces petites choses qui ont plus d’importance que leurs personnes, sans penser que la vie ne fera pas attention à eux comme eux ne font pas attention aux autres. Sans croire que la mort ne les surprendra pas sur leur chemin puisqu’ils pensent ne pas en avoir peur mais ils ne savent pas de quoi ils parlent. Ni de quoi cela retranche, ni de quoi ils devront faire face, ni de quoi il s’agit puisqu’ils ne l’ont jamais connu, jamais affronter par delà le passé… Alors je me mets à écrire ces lignes, qui en elles-mêmes sont les proses de ma vie morose, elles portent en elles, la saveur des épines de chacune des roses qui m‘ont empoisonnées sur ma traversée embrumée. Quand bien je l’ai vu plusieurs fois, au détour de mes chemins, il m’a tenu la main un temps constant et continuera de veiller sur mes lendemains dans l’ombre, des fois que je tombe et que je succombe à la tombe. Elle n’est pas jalouse de me voir amoureuse, de me voir bienheureuse loin de sa faux, là où bien souvent mon âme se pâmait sur sa lame. Là où mes états d‘âme s‘écoulaient en larmes dans le vague à l‘âme de ses bras, tel un drame formant le charme de mon naufrage, de ma solitude. Formant l‘écume de mes souvenirs, où sur la dune, je me mettais à contempler la lune, à chercher dans l‘eau le reflet brun qui faisait briller mes yeux satin, dans les feuilles des sapins. A chercher dans l’éclair d’un ciel d’orage, à entrevoir dans l’éclat d’un clair de lune, l’espoir d’une flamme danser dans le vent, à faire tomber les feuilles mortes de l‘automne au printemps. A faire frémir le temps et voir les flocons de neige habiller la terre de son drap de larmes et revêtir le ciel de son effroi en coton de soie. Et entrevoir dans le noir, la silhouette d‘une ombre chanter à tue-tête pour me sortir de mon calvaire et m‘embrasser telle une alouette qui chante au petit matin, telle une amourette qui crie l‘amour par-dessus les toits à son amoureux sans loi. Dame la mort, elle connait beaucoup de mon être, de mon enfance, de mon innocence et mon insouciance à me perdre dans l’oubli tel un fou qui n’a pas peur du danger à s’y aventurer sans en avoir froid aux yeux… Souvent, j’ai failli y passer en allant dans le vide sentimental, en côtoyant le trépas tout en bas, là où l’effroi m’a pris tant de fois dans ses bras. Puisqu’à chaque fois où je suis tombé, elle m’a pris par la main afin de me soutenir pendant mes tourments, pendant mes dépend où seul, j’étais. Où seul, je devais remonter la pente sans l‘aide de personne, sans leurs mains qui aujourd‘hui forment les ponts brisés sans fin de mon chemin. Où à la fin, j‘ai trouvé ta main sur les revers d‘un fil argenté qui nous lie au travers des damnés, ayant perdu leur chemin à se chercher sans fin, dans l‘oubli où l‘eau ne reflète plus leur vie, où ils ne sont plus que des bougies sans vie, sans envie, luisant comme des vers luisants. Maintenant qu’elle sait que j’ai pris ma vie en main, elle se fait absence même si je sais qu’à chaque instant, elle est là, elle n’est pas loin. Puisqu’il n’y a pas un jour où je ne pense pas à mes êtres du passé qui sont partis trop tôt, ceux qui me manquent tant de fois et qui ne sont plus là de chair et de sang mais pour moi, je les ressens en mon cœur comme s’ils étaient présents à tout moment. Puisqu’ils vivent au travers de mes lettres, au travers de mon être. Dans ma mémoire, il y a bien des histoires dont les grimoires portent leurs noms en couverture d’ouvrage. Afin de leur rendre hommage à chaque bout de page s’écrit un voyage. Entre les rivages du jour et de la nuit séjournent les naufrages de chacune de leur vie, de chacun de leurs passages dans ma vie, où leur trace, ils ont laissé sur mon cœur tatoué de leur personne, à tout jamais. Je m’écris les louanges, les bagages de leurs départs, de leurs sillages vers ce monde inconnu qu’est l’outre-tombe pour beaucoup cet autre-monde, pour tous ces fous qui se prennent pour des dieux à jouer avec le feu, à faire flamber les lieux, alors qu‘en leurs yeux s‘écoulent des larmes fébriles tapissées par la peur de mourir. Au grand jamais, puisque la vie et la mort sont liées par le même fil, par le même lien. L’un sans l’autre ne peuvent subsister, c’est comme oublier de vivre que de penser que l’on a l’éternité pour faire tout ce que l’on rêve de faire, alors que la vie s’écoule et que, quand vient le temps de partir, beaucoup ne sont pas prêt a dire « Au-revoir » et surtout à s‘en aller en laissant derrière eux ceux qu’ils aiment. La vie n’est qu’un au-revoir permanent, que l’on fait sans cesse même au vivant alors qu’il ne font que passer dans notre vie et ne partent pas pour l’éternité pour autant. Mais l’on ne cesse de se faire des adieux silencieux de peur d’oublier et de ne pas en avoir le temps avant le départ des adieux pour les cieux…
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