Vers ces mystères ces au-delÃ
Sur les prés pentus onduleux de l’arrière-saison
C’était l’entrée en scène impromptue de l’automne
L’été cédant le pas aux cieux frileux qui déraisonnent
Lasses toutes les fleurs semblaient filer vers l’horizon
En transe et en souffrance les trèfles les colchiques
Sans renoncer luttaient face à l’assaut de tempêtes nordiques
Se dressant fièrement arabesques magiques
Déployant leur vigueur en gestes nostalgiques
Sur les plus hautes branches le vent du soir toujours chantonne
Les insectes inquiets vibrent et papillonnent
Poursuivant leurs chimères dans le jour qui s’achève
Monologues murmures dans le soir heure brève
Psalmodiant le regret des jours qu’on abandonne
Et soudain indicible espérance cachée au fond de moi
Tout comme un oisillon lové entre mes doigts
Ce fragile trésor ce tendre et doux duvet de soie
Emporte mes regards vers ces mystères ces au-delÃ
Pressentiment croyance qui fleurira et grandira
Prochainement vers les immensités l’oiseau s’envolera
© Hélène De Man
Dépôt Scam
23.1.2017
4.2.2017
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