Un petit ramoneur,
Tout en pleurs,
Erre sur les toits
En écoutant l'appel du trottoir.
Ce serait si facile
De mettre fin à cette fausse idylle.
Il lui suffirait d'un pas de travers
Et il tomberait dans le dévers.
Alors adieu la vie.
Adieu douce Evie.
Qu'elle était belle
Dans sa robe blanche en dentelle.
Au premier regard
Il en était resté hagard.
Elle fit le premier pas.
Il mordit à l'appât.
Pour lui donner tous ses atours
Elle demanda une preuve d'amour.
Pour son bonheur,
Il se fit voleur
En se glissant dans les cheminées
Aux ordres de sa Dulcinée.
Mais un jour, pour son malheur
Il lui demanda d'être son âme soeur.
Suite à une dénonciation
On l'avait pris en pleine action.
Et le voilà qui fuit
A travers la nuit
Mu par la seule pensée
De revoir sa fiancée.
Il tombe des nues,
On protége la douce ingénue
Du terrible harceleur,
L'immonde ramoneur.
Se jeta-t-il
Ou tombât -il?
On ne saura jamais
Mais aucun pleur ne vint de l'aime.

Un scénario où le film doit continuer pour avoir la chute ?!
J'ai bien aimé ce poème où ton ramoneur (ce qu'il espère) prend des risques.

Pour info le hérisson est la boule de piquant qu'utilise un ramoneur pour gratté l'intérieur des conduits de cheminées.

C'est quand même la mort pour le malheureux.

Bonsoir Gounis,

Merci pour ce partage émouvant !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Mais aucun pleur ne vint de l'aime ?

Pour rimer avec jamais, je crois que j'aurais mis "aimée"

J'ai essayé de suivre pas à pas mais les pieds n'étaient pas au rendez-vous...

Par contre le titre est fort plaisant

très agréable à lire, et un brin d'amour sur un air de conte poétique, bravo



yann