Le coeur de la mer.
Et la mer encore se retire...
lentement elle délaisse
le sable qui ne peut que durcir
elle est en ces lieux maîtresse.
N'essayez pas de la retenir
la mer obtient ce qu'elle désire
partir puis toujours revenir,
marée haute à son mot à dire.
Son âme est en sa vague
larguer sans regret déchets...
coquillages ivres divaguent..
l'étoile de mer toute desséchée..
Et ces bouteilles sans élixir,
ne seront jamais bues..
l'algue viendra recouvrir..
tout ce petit monde déçu..
Dans les fonds marins..
l'épave d'un coeur meurtri
de plancton fait son festin
pourrir ailleurs ou bien ici !!
Des vêtements abandonnés
téméraire le baigneur d'octobre
ses membres raides revigorés
le fou n'était surement pas sobre.
Le sel déposé à tout va et vents..
sur nos lèvres à la bouche bée
nos yeux toujours s'émerveillant
à l'équinoxe pointant le bout du nez.
Les marées sont des caresses
sur le visage de l'éconduit....
du va et vient de tendresse..
au dernier bain de minuit...
Et la mer encore se retire,
vrai de vrai toujours revenir.
la mer ne peut pas mourir !
Ô grand jamais, Le dernier soupir...
Isabelle
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