Comme sur les mers deférlent les vents
L'esprit épouse les tempêtes
L'ouragan nait dans l'océan
Son jumeau est dans nos têtes
Les cyclones armes secrètes
Naissant dans les abysses
Sont comme ces idées folles
cargaisons de nos caprices
La terre pleure les dérives
De l'humain et de ses fautes
Le grand bateau chavire
Avec l'avenir dans sa soute
Esprit miroir des humains !
Eclaires - tu encore la route ?
Quand sur l'idéal tant rêvé
Plane l'ombrageux nuage des doutes
rivedusoleil
16/1/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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