Dans le noir...
Que d’îles encore flottantes
Sur la mer aux embruns embués
Avec les décombres dérivantes
Des prières non exaucées
Du fond de l’abysse jaillissent les épaves
De naufrages aux chaines des courants attachées
Poussées par les vents vers les rivages
Des îles aux grottes des secrets
Que de ravins par les lunes éclairées
Que serpentent les chemins de l’espérance
Vers des matins aux gorges éclatées
D’où s’élève un soleil de romance
Dans le noir il y a des rues
Tracées par les mains de la résistance
Cette clarté aux fibres drues
Que couve le cœur des patiences
rivedusoleil
13/1/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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