L’abîme
Je renoue crédulement avec mes cantates lubriques qui racolent ma conduite vive, enjôlée par mes tendances obsolètes vers le talus de mes berges désertiques qui n’offrent à la langue que du silence pendu partout à l’horizon. Je recueille des bras ouverts la valse des fleurs sous le vent des flûtes bouclé dans ma commère tue dans l’anonymat de mon omission quémandée par l’autorité d’un hasard déjà accompli.
Je repose dans un livre clos des brèches dévergondées de causeries sans adresse, jetées dans le boyau cancre d’un patrimoine piteux, témoin de ma débâcle repue, dérobée dans le repli mûr de mon invalidité. Je m’émeus de palabres achalandés de boniments ras, fournis dans des aubades de cors emballés dans un ramage de notes fébriles, omises entre les lignes tordues d’un jargon pâle et notoirement diffus...
Kader.