Pouvoir fermer les yeux sur mes quêtes futiles …
J’aperçois quelques fois des îles des nuages
Que nul n’a contemplé plus d’une fois
L’immensité du ciel et de la mer sauvage
Recélant des trésors des amours des émois
Je me laisse emporter par le souffle du vent
Au gré du temps qui passe me berçant
Aujourd’hui j’ai choisi la route plus sereine
Et mon regard s’égare vers l’infini des plaines
Je voudrais un moment pouvoir fermer les yeux
Et apaiser mon front pensif et si soucieux
Chasser toutes visions de guerre de sang de feu
M’évader loin très loin aux horizons brumeux
Ah les torrents magiques vers quoi mes bras se tendent
Les steppes mystérieuses se profilant au loin
Les sombres silhouettes de ces volcans éteints
Et les vents en rafale ébouriffant la lande
Comme une flamme folle invisible et fragile
Mon imagination s’impatiente aux aguets
Il me semble voler de marais en forêts
Vers un monde plus libre la joie dans les hameaux les villes
Pouvoir ouvrir les yeux sur l’avenir fertile …
© Hélène De Man
1.1.2016
Dépôt SCAM
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