Clotilde en son château s'éveillait en pleurant
la nuit l'ayant meurtri de ses diables soldats
lui revenait le jour de ses tendres vingt ans
qui avait vu partir son promis au combat
La nuit l'ayant meurtri de ses diables soldats
Où l'amour rimait avec éclats de sang
Le visage entaché de son tendre émoi
Dans un voilage vermeil paraissait souriant
Où l'amour rimait avec éclats de sang
celui de son Thibault qu'anglais avait occis
il reposait en terre bien malheureusement
loin de sa France aimée et de sa douce amie
Celui de son Thibault qu'anglais avait occis
Lui retirant alors tout souffle en son sein
Ternissant à jamais les journées de sa vie
L'espoir de le revoir était devenu vain
Lui retirant alors tout souffle en son sein
vers un destin funeste elle se laissait glisser
chaque nouvelle journée était un deuil sans fin
en haut du grand donjon elle demeurait prostrée
Vers un destin funeste elle se laissait glisser
Et ses cris dans la nuit puissants et déchirants
Pour la perte de son doux et preux chevalier
Clotilde en son château s'éveillait en pleurant
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