Dans le ciel nuageux, les feuilles s'envolaient
Les rouges, les vertes, oranges et celles griffonnées
nus étaient les arbres je voyais leurs tristesses
pareille à la mienne, ressentais leurs faiblesses
Le vent ployait leurs branches, les bourrasques étaient rudes
Tous comme les coups que j'encaissais, presque par habitude
mon être se sentait vide, le sang en moi montais
les battements du cœur, prêts à exploser
Et comme pris de vertige, ils se sentaient tomber
Incapables une de fois de plus, de se battre, résister
je regardais ces feuilles partir à tout vent
espérant qu'elles emportent mon tourment
Puis soudain l'accalmie, le silence se fait
Et le tronc, les branchages plus forts que jamais
j’aperçois le soleil il réchauffe ma figure
je vomis mon dégoût, enfile mon armure
J'entre-aperçois l'espoir dans la beauté de la plaine
Je saigne mon aigreur pour assainir mes veines
je cours dans les herbes laisse aller mon envie
de rire, de crier enfin oui à la vie
Le 25/11/2016
Jessye & Katychams
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34 ans et mère de 2 fillettes, ex-expatriée. J'ai longtemps cru avoir le mal du pays avant de comprendre...
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