Re: Infiniment su et connu...demeurant toujours inconnu...
grand plaisir de réécouter cette oeuvre qui ne lasse jamais.
Très intéressant de comparer ces deux interprétations. La deuxième partie du morceau est beaucoup plus difficile à exécuter que la première. Et cela se sent: perte de sonorité et grincements de-ci de-là dans la première version, alors que celle de Segovia reste absolument parfait. S'y ajoutent, chez Segovia, des ralentissements subtils et certaines notes plus accentuées qui rompent la monotonie possible, qui est le grand ennemi de cette mélodie.
Pour l'origine:
Narciso Yepes a déclaré (controversé, mais il semble y avoir des preuves) qu’il avait composé cette œuvre à l’âge de 7 ans, en 1934. Or la même pièce fut éditée en 1930, juste un arpège y est inversé. Cette édition est due à Daniel Fortea, qui a reproduit un vieux manuscrit de sa collection : une œuvre manuscrite du début du XIXe siècle et connue sous le titre de Melodia de Sor. Un fac-simile de ce manuscrit fut publié dans un article de Francisco Herrera. Le titre du manuscrit suggère donc que cette romance est due au guitariste et compositeur Fernando Sor, bien que l'on n'ait pas retrouvé cette composition dans les éditions d'époque de ses œuvres et que le style de l’œuvre soit différente du style général de Sor. On peut estimer raisonnablement que Narciso Yepes a adapté l'oeuvre originale qui reste encore un mystère en changeant un arpège.
Source Wikipédia recoupée par d’autres documents sur internet.
Merci de nous avoir reposté cette si jolie mélodie.
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)