L'âme d'un dieu.
Moi qui croyais que les mots s'envolaient,
Quand l'âme d'un dieu partait pour ailleurs ;
Qu'on ne retenait qu'un temps imparfait
De cet éclat qui rima le bonheur.
Des souvenirs et trous de mémoire
occupent les jours qui se taisent trop ;
Un peu de musique-ouvrant ton grimoire-
Ranime tes textes les plus beaux.
Moi, qui croyais que la voix du chanteur
Voyageait quelque part au firmament
Je la retrouvai là avec ferveur :
Et je l'écouterai continûment.
Il avait cette voix grave et chaude
Lorsqu'il nous chantait son alléluia :
Avec l'accent pathétique, l'ode,
Un de ces chefs-d’œuvre qu'on n'oublie pas.
Moi qui croyais que les mots s'envolaient,
Quand l'âme d'un dieu partait pour ailleurs...
Moi, qui croyais que la voix s'effaçait
Je chante avec lui un monde meilleur.
Et l'écho s'élève aux confins des cieux
Je lui dis toute ma gratitude.
Ses mots dansent au fond de mes yeux
Et j'en retiens une multitude.
Moi qui croyais que les mots s'envolaient
Quand l'âme d'un dieu partait pour ailleurs...
Pierre WATTEBLED- le 11 novembre 2016
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