Sannary Marie.
Telle une enclume qui nous cogne sur la tête, ô putain de fournaise;
un filet de chaleur qui monte tout là -haut et ni même un oiseau dans le ciel;
que du sable et des dunes, et plus loin un nuage de poussière sangcervelle;
la nuit juste un astre qui scintille elle est ronde parfois rousse, parfois blonde.
Une étoile dans le ciel une éclipse s'est peut-être un signe de Marie;
il n'y à n'y piste n'y route et le vent qui efface les traces, faut pas perdre la boussole mon ami;
la misère comme l'horrible est partout, à midi c'est une boîte de sardines, où
Du thon à l'eau, où à l'huile, le sable passe partout ça lui colle à la peau.
J'ai rêvé d'une douche d'un oreiller, d'un amour que l'on serre dans les bras;
une étoile est passé sur la dune un éclaireur du nom d'Ozan, bras en l'air
Un peu affolé, elle avait le menton posé sur le sable, ont à fait un trou
Pour chercher son poult, le capitaine lui-même à monté une tente pour ombrage
Des gouttes d'eau ont à versées sur ses lèvres, ont l'a dévêtu posée sur la toile
L'un à passé sa main dessous pour lui détendre le cou, un cogne son torse
Puis un autre lui souffle dans la bouche, encore et encore plus fort
Pour qu'enfin elle tousse, et de la mousse lui est sortie de la bouche.
Et c'est ainsi que la femme sans nom "Sannary Marie" partie dans le ciel
Dans les entrailles d'un oiseau de fer, le début commence par la fin
Avec un petit coup de pouce le puissant amour sera vainqueur toujours.
Une pensée pour ces femmes de militaires d'exception, dans l'attente
D'un message trop court qui grésille, car elles aussi ont l'oreiller vide.
Daniel
D'après une histoire vraie
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Mes amitiés.
(©)
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Un chemin de la vie en rencontre un autre (Daniel) Ciel.
L'Art premier n'est-il pas d'aim...
