On renaît à chaque jour
Les heures, avaient l’air, mortes aujourd’hui
Sans parapluie, sans issu dans ma piètre vie
Des rosées sur ma joue flétries survenaient
Une douleur d’amour débouclée, ravissait
Folle amour me fut succombé, tant estimé
Dans le coffret de mon souffle abandonné
Un présent si bien dévoilé en mon abime
Désenclavant au parcourt toutes racines
Le mutisme entre mon cœur et ma raison
Déchargeant dans la fontaine de mes mots
Tout ce qui fut disparu au sort de ma peau
Soulevant la beauté du regard en éclosion
Oh que je vous ai aimé dans la faiblesse
Perdu tantôt, soulevé dans cette tendresse
Avec cette ardeur indéfinie je me perdu
Combinant mon sang et mes veines ardus
Me décharger l’âme comme toute vertu
Neigeotant de douleur et autant de plaisir
Immobiliser son cœur en gorgé de délire
Crier finalement son amour à son insu
Oh que j’ai mal, de vous, à vous sentir
En décharger mon âme par pur plaisir
De dire adieu à ces moments privilégiés
Car à chaque jour on renaît pour effacer
Oh que j’ai si mal aimé de vous avoir bu
Dans mes trippes d’exiger de vous épuiser
De vos yeux éclaircis, ma naissance fut
A la dernière respiration je vous ai aimé
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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.