enfant ô enfant sans avenir
attristé par la misère qui te fait souffrir
que les stance de la vie semble être cruelle
voilà que tu fait recours à ton Dieu, à Emmanuelle
chez toi la vie est une vie en survit
ô maison tollé feuille de bananier ou tu reposes ta tête
le jour ou tu manges du poisson ce jour tu fais la fête
tout est crocodile l'amertume qui jamais ne suffit
seul à bord tu as du mal à passé l'orage
surtout depuis que l'espoir n'est plus du voyage
même-ci tu t'efforces à croire qu'on t'aime tendrement
il en demeure une réalité personne ne te parle gentiment
seule dans ce monde personne ne t'écoute
te voilà grimpant les arbres te voilà sur la route
du désespoir et tes droits piétinés
et tu survis la gorge nouées
mais perdu dans cet immensité
mort certaine
enchaîné d'une chaîne
cette lourde souffrance
toi dans ta caverne
comment est ce arrivé
ce mystère qui te rend zéro
à chaque pas
tu tombe tout bas
tu n'aurai jamais pu croire
que le destin était dérisoire
un maudit accident
qui fait de nous de bon paysan
tout va mal et incertaine
ceci est clair la vie est très vilaine
une chose, vivre et laissé vivre la vie
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je suis mon propre rédempteur