Nuance monotone d'une douce nuit
D'abord sombre, puis soudainement constellée.
La voûte céleste de ta voix est percée,
Et ta main tendue, m'appelant à notre vie...
Tes sonorités purifient l'Âme éprise
Que jadis nous connaissions si noire et cendrée...
Tu as pu raisonner mon Âme indécise
Lui insuffler l'air, la vie, même ce qu'est «aimer».
Nos esprits encor enchaînés ne se quittent,
Chaque seconde, minute, synchronisés.
Et nos pensées, liées face à ceux qu'on évite
Luttent, de notre Sang nous voulant séparés...
Nos larmes déclinantes mêlées à nos joies
Expriment ce que l'Âme ne peut nous dicter.
L'occulte nitescence se voit animée
Et embrase nos amours, doucereux émoi...
Fermons les yeux de nouveau, Ô mon Âme sœur,
Ces supplices ne resteront que des chimères.
Entends-tu, ressens-tu les battements, nos cœurs?
Ils sont la preuve que nous ne vivons plus d'Hier...
Callie
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“Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s’enivrer sans trêve." Baudelaire
