Je suis le fleuve qui remonte à la montagne
Qui est naturel n'a pas besoin de chercher
A la source de son cœur s'il est bien spontané
Et à partir de là ne pas se mettre au bagne.
Et je voyage par les terres et les mers
A la recherche d'un trésor si authentique
Qu'il est vain de vouloir en être fanatique
Alors mon sort se fait la feinte des déserts.
Je suis un écorché avec l'œil du pirate
Et la subtilité d'une vision trop mâte
Pour ne pas engourdir mon pied d'égalité.
Je parcours des années d'aqueducs sans égales
A gravir les saisons pas encore idéales
Jusqu'à encourir la jetée dans l'unité.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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