Au douzième coup de minuit
Une rue éclairée de la Lune s'élevant,
Le son de mes pas sur les pavés lisses,
Je te suivais; écoute ces supplices,
Toi qui m'a vu durant tous ces jours déprimants...
Le clocher entamait à nouveau la mélodie,
Celle qui m'entraîne et me prend de mélancolie...
Il est encore minuit, vois-tu?
Et je suis seule, hantant la rue...
Je ne sais si ce fut l'effet du soir,
Mais la nostalgie m'emportait...
Comme une enfant effrayée de ce noir,
Aux chaudes larmes, je succombais...
Effondrée, revoyant toutes ces images,
Derrière, les coulures du paysage,
Des pensées revenaient me troubler,
Et moi je restais là , affligée...
Puis me vint l'impensable, quelque peu d'espoir,
Ces chaînes qui s'ancraient, me blessaient...?
D'autres idées retiraient calmement ce noir.
Au douzième coup, elles tombaient...
27/08/16
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“Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s’enivrer sans trêve." Baudelaire