ARRIERE SAISON *...
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Ce matin de septembre, plus rien ne me sourit.
Seul l'azur de tes yeux, qui sur la mer se pose
Atteindra le couchant dans sa métamorphose
Toi, qui espère un cœur dans un cœur attendri.
Je te connais songeur au-delà du regard,
Au-delà de l’été, bien avant tes automnes.
Dans ce désir ardent, je sais qu'en toi résonnent,
L'amour et la passion qui ont fait tes hasards.
Ainsi aura vécu, sans pouvoir retenir
En de dolentes heures, un amour éphémère
Dans le pourpre et l'argent d'abyssales chimères,
Où naissent les espoirs qui ne peuvent mourir.
Ton cœur mystérieux ,trouble comme la mer
Me donne à rêver, devient trop bel archange.
Il pare tous ses jours de façon si étrange
Qu'il vient à libérer d'indicibles mystères...
Et ce n'est qu'en fuyant, libérant ma passion,
Que je trouve repos en cette fin d'été.
J'avais eu pour mirage une ultime pensée :
La faiblesse d'aimer d'une arrière saison...