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     Si nous regardions la mer
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Expéditeur Conversation
maelline
Envoyé le :  8/9/2016 10:27
Plume de soie
Inscrit le: 24/3/2012
De:
Envois: 52
Si nous regardions la mer
ET NOUS REGARDONS LA MER !

La tĂŞte dans la lune, assise sur un rocher,
Je regarde cette mer calme et grise de cafard
En cet automne, saison bien éplorée ;
Qui m’emprisonne dans ses nuages blafards.
La seule éclaircie est l’attente de mon amoureux,
Qui ne tarderait plus Ă  venir Ă  ma rencontre.

Les enfants ont repris le chemin de l’école,
La mer me semble prise dans un tourbillon de tristesse,
Sans ses touristes esseulés et tous ces enfants turbulents, en liesse,
Qui courent en tous sens, comme des mouettes en plein vol,
Sans ses amoureux d’un été, qui se tienne par la main,
Et promettent de s’aimer du soleil couchant au petit matin.

Emmitouflée dans mon écharpe de laine,
VoilĂ , que je cours vers toi, me jette Ă©perdument,
Dans tes bras, qui très vite me serrent amoureusement,
Ainsi, tu as le don d’effacer toutes mes peines,
Puisque tu me tiens par la taille pour m’enlacer de tiédeur,
Tous les deux, nous bravons cette brise violente,
Qui nous glace le visage déjà rougi par le froid,
Mais ton baiser langoureux me réchauffe de douceur.
Les bateaux qui dansent dans les vagues déferlantes,
Semblent tous égarés, comme perdus au milieu de cette immensité,
La plage ressemble à une île déserte, en cette saison,
Nous marchons seuls sur ce sable mouillé,
Laissant nos empreintes, bientôt effacées par la marée.

Cette saison est la saison des grandes marées d’équinoxe,
Nous rencontrons quelques pĂŞcheurs Ă  pied, nonchalants,
Qui déambulent fiers avec leurs filets grossis de coquillages,
Et des paniers en osier, remplis de crevettes grises et roses,
Des bouquets, qui feront frissonner nos papilles,
Avec un verre de muscadet Ă  la main, oĂą un bol de viandox,
Pour les plus frileux oĂą les moins gourmands !
En me regardant, il a les yeux qui frétillent,
Je suppose qu’il ne sera pas aussi sage qu’une image,
Et que notre histoire finira comme un roman à l’eau de rose…

La mer avec son va et vient incessant nostalgique,
Me nourrit et me transporte vers des souvenirs bien cachés,
De l’enfance ou l’adolescence, que l’on oublie jamais,
Voilà qu’ils surgissent tout à coup, et je nous revoie,
Enfants imprévisibles, intrépides face aux éléments magiques,
Que procure l’inconscience de nos jeux d’enfant…

Il faudrait jamais que le temps passe,
Que de cette vie d’avant, on ne fasse table rase,
De tous nos sourires qui en disaient long,
Sur notre enfance si douce, si vite passée…
J’aime revivre ces petits matins de pluie,
Même en été, enveloppés dans nos cirés de toile,
L’eau ruisselle sur leurs visages candides.
Très tôt, au lever du soleil, bottés tout en guenilles,
Nous partions Ă  la pĂŞche Ă  pied, mettant les voiles,
Avançant dans les vagues jusqu’aux genoux,
Avec nos paniers en osier Ă  la main, tout Ă©bahis,
Les remplir de coques, de moules et d’étrilles,
Emerveillés de cueillir tous ces précieux trésors.
Au loin, un cheval tout blanc galopait sur le sable mouillé,
Emerveillés par ce spectacle sans cesse changeant,
Nous sautions Ă  pieds joints dans les flaques,
Encore insouciants et tellement heureux de ces bonheur simples,
Pour nous éclabousser, à en faire râler nos parents,
Qui sans bien réfléchir, nous donnaient une paire de claques,
En y repensant, …..







Merdesiles
Envoyé le :  8/9/2016 14:21
Plume de diamant
Inscrit le: 7/2/2010
De:
Envois: 10623
Re: Si nous regardions la mer
Les bonheurs sont souvent éphémères et c'est pour cela qu'il faut savoir en profiter et garde de

merveilleux souvenirs pour les jours ou cela ne va pas bel Ă©crit

mer ciet amitiés de Bourgogne
anonyme
Envoyé le :  8/9/2016 15:28
Re: Si nous regardions la mer
on s'y croirait , merci pour ces belles images
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