Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
79 utilisateur(s) en ligne (dont 73 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 0
Invité(s): 79

plus...
Choisissez
no title
HĂ©bergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" Ă©rotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     L'amitiĂ©
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
maelline
Envoyé le :  7/9/2016 12:28
Plume de soie
Inscrit le: 24/3/2012
De:
Envois: 52
L'amitié
A TOI, MA MEILLEURE AMIE !

Avant que ma mémoire s’effiloche,
Je ne résiste pas de te confier,
Combien je suis heureuse de te retrouver,
Et partager encore ce que je ressens,
Quelques souvenirs enfouis dans ma caboche,
Parler avec nostalgie de notre existence d’antan.

Merci à la vie de t’avoir mise sur ma route,
A tous ces instants de vie partagés, comme deux sœurs,
Sans me juger, toi seule comprenait,
Mes déboires, mes peines et mes secrets,
Que je te confiais, car j’avais confiance en toi,
Toi seule, savait me rassurer et me consoler,
En se racontant des histoires à n’en plus finir,
Fabriquant ce que seraient nos meilleurs souvenirs…

Toujours originale jusqu’aux bouts des ongles,
D’une couleur différente à chacun de tes doigts,

Sur un mur, était accroché un tapis persan,
Tu as été le soleil de ma jeunesse,
Que j’ai partagé dans ton douillet cocon,
Tu as été l’ange gardien de mes saisons,
Ta gaîté, ton optimisme chassait ma détresse.
Dans ta chambre aux ambiances particulières qui te ressemblait,
Nous invitant à prier à la Mecque d’orient.
Un piano noir coiffé de bougies rouges mortuaires,
Rougeoyaient de mille couleurs
Dessinant des ombres patibulaires sur les murs,
C’est ainsi que la magie naturellement opérait,
On refaisait le monde, ce n’était que du bonheur !

On ne voyait pas le temps passer,
Lorsque nous faisions de grandes dissertations,
Nous aidant de tes précieuses encyclopédies,
Ces moments d’étude étaient pour moi, une récréation,
Nous avions les mêmes ambitions et les envies…

On se laissait aller Ă  la rĂŞverie,
Bercées par les voix de nos chanteurs préférés,
Barbara, Reggiani, Moustaki, Ferrat chassaient l’ennui et le cafard,
De cette ville de l’est aux épais brouillards,
Chacun à leur manière, ils nous ont fait voyager.
Te souviens-tu, lorsqu’on assistait à la messe,
Avec un coussin moelleux sous nos fesses,
On se moquait de ces grenouilles de bénitier,
En dénigrant leur snobisme et leurs toilettes,
De ridicule, elles n’avaient rien à envier,
C’était notre malin plaisir du samedi soir…

Rappelle- toi le jour de notre première communion,
Magnifiques dans nos belles robes de dentelles blanches,
Les cheveux coiffés d’une fraîche couronnes de fleurs,
On défilait en se pavanant dans l’église de Bellevue,
Après la cérémonie, sonnez les cloches à toute volée,
A la sortie, les mains chargées de paniers de dragées blanches et bleues,
On allait chez les voisins, audacieuses et sans retenues,
Leur offrir nos bombons et des images pieuses,
Que l’on présentait en éventail dans nos mains,
En échange, nous recevions des cadeaux, quelques pièces de monnaie,
Qui enchantaient nos lendemains.

On se contentait de menus plaisirs,
Les choux à la crème, confectionnés par maman, le dimanche,
Et même les leçons de catéchisme de ta grand-mère,
La bicyclette que tu me prĂŞtais,
Chacune notre tour, on faisait le pâté de maison,
On s’émerveillait de ses bonheurs éphémères,
Comme les leçons d’orthographe et de grammaire,
A la recherche de nouveaux mots dans le dictionnaire,
A qui trouverait le mot le plus savant, le plus surprenant,
Histoire de se coller où d’épater l’autre,
A ce petit jeu sur le chemin du collège…
Qui sentait bon l’odeur des pains au chocolat,
Dans cette boulangerie où l’on s’arrêtait s’acheter des roudoudous,
Ou des mistrals gagnants qui nous niquaient les dents…

Dans notre cité, les soirs d’été étaient joyeux,
Tous âges confondus, les enfants jouaient aux raquettes,



Ou aux gendarmes et aux voleurs, avec un ballon,
A la lumière des lampadaires, jusqu’à la nuit tombée,
La cité baignait de musique et de fous rires,
Des voisins qui partageaient nos jeux et nos délires.

Même dans les grands frimas de l’hiver,
On n’échappait pas aux batailles de boules de neige,
Ni aux descentes rapides et endiablées de la luge,
Souvent trop chargée de chérubins rieurs,
Tous entassés les uns sur les autres, comme des sardines,
Au diable, les chutes, les cabosses et les giboulées de neige,
Qui rougissaient nos mains et nos joues.

Pour les garçons, c’était une autre paire de manche,
Souviens-toi de ce fils de toubib, collant nos basques,
Carrément aux antipodes de nos idées,
Victime de nos diableries, il ne se décourageait jamais,
Même si on lui faisait des niches, en rigolant…


FIN
parfundoux
Envoyé le :  7/9/2016 12:33
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 14/11/2006
De:
Envois: 13534
Re: L'amitié
Une belle reconnaissance pour ton amie.
Tendresse !
Touchant descriptif de votre vie.
Un poème à lire.


----------------


Voici mon recueil de poésie 2017.

berrichonne
Envoyé le :  7/9/2016 12:54
Plume de diamant
Inscrit le: 17/6/2008
De:
Envois: 16938
Re: L'amitié
j'aime énormément vos mots qui sont le reflet d'une amitié sans faille. Le coeur parle tout simplement mais intensément.

Bravo pour cette plume charmante.

Mes amitiés poétiques.

Michèle


----------------
La vie est belle il faut savoir l'apprécier.

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster