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     la mer chante un air de mĂ©lancolie
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Expéditeur Conversation
maelline
Envoyé le :  31/8/2016 16:55
Plume de soie
Inscrit le: 24/3/2012
De:
Envois: 52
la mer chante un air de mélancolie
LA MER CHANTE UN AIR DE MELANCOLIE


Lorsque j’ai le moral en vrac,
Je m’assois sur un banc, au bord de mer,
Je plane comme une mouette bercée par le ressac,
Regardant les bateaux qui tanguent sur les vagues,
Comme eux, j’attends que reviennent le bel été,
Me jeter à corps perdu dans cette robe d’écume bleue,
Comme un enfant insouciant et heureux,
J’aime marcher pied nu sur le sable mouillé,
C’est ainsi que l’on prend conscience,
Pas seulement, lorsque l’on est en vacances,
De la beauté de notre terre.

Je vis au rythme des saisons,
Regardant l’infini de l’horizon,
Que la mer est calme et paisible, en cet fin d’été,
Sans ses touristes et ses enfants turbulents,
Sans ces amoureux de la belle saison,
Qui se tiennent par la main, nonchalants,
Et s’embrassent éperdument sous le soleil couchant.
Sur le chemin qui mène à la jetée,
Quelques enfants s’amusent à la marelle,
OĂą jouent Ă  un, deux, trois, soleil.

Je me souviens de ces petits matins d’été,
Enveloppé dans un capuchon de toile cirée,
Avec ma mère, je partais à la pêche à pied,
Bottée jusqu’aux genoux, avec mon panier en osier,
On attrapait des Ă©trilles dans nos filets,
On remplissait de coques nos seaux de plage,
Avançant dans les vagues jusqu’aux genoux,
Emportée par la musique des remous,
On ramassait des moules accrochées au rochers,
Ma mère se réjouissait à l’idée de nous régaler.
Emerveillées par la beauté du paysage,
Je sautais Ă  pieds joints dans les flaques,
Pour l’éclabousser et la faire raller.

Souvent le soir, on Ă©chappait Ă  la surveillance des parents,
Pour vivre nos premières expériences d’adolescents,
Tout en admirant le ciel couleur pastel, au soleil couchant,
Un parfum d’embrun nous chatouillent les narines,
Que la mer est belle à l’horizon bleu-marine,
Avec ses reflets d’argent, comme le chante Trenet,
La mer laisse des empreintes dans le cœur,
Dans la jeunesse de leurs dix-huit ans,
Amour d’été qui pleure,
Trop vite oublié à la rentrée.





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