Cher Paulus et chere Diseuse, il y a des moments ou l'inspiration a quelque chose de miraculeux. Ainsi je trouve tellement beaux certains passages de votre poeme, tellement improbables (par exemple "tutoyer les fontaines") que j'ai instantanément eu l'envie de "m'immiscer" en y glissant ma propre musique.Je commets peut-etre un sacrilege en le faisant, mais je vous envoie ci-dessous une partie de votre poeme que j'ai eu le besoin de peindre avec mes propres couleurs á la maniere des peintres amateurs qui ont envie de refaire certains chef d'oeuvre..J'espere que vous ne me tiendrez pas rigueur de cette outrecuidance, mais apres-tout, je vous le dois. parege
Le vent n’est que tendresse
A la cime des peupliers
Le vent n’est que caresse
Oú (l’herbe) verdit la vallée
Je t’aime de ce doux éveil
A me ravir de tes accents
A me chauffer de ton soleil
Et á laisser couler le temps
A vivre au seul chemin de toi.
Viens ! allons explorer les bois
Toute colline et toute plaine,
Allons tutoyer les fontaines,
Partager le chant des oiseaux
Et le silence de la nuit
Leur parler de nos idéaux
Et de nos reves endormis
Afin qu’ils créent pour chaque jour
De magnifiques chants d’amour.