Entre deux cris de monstre et le néant,
Il écumait ses jours sa vie durant.
Bienheureux ceux qui le méconnaissaient, la foi aidant
Car son entourage toute sa vie endurant.

De ses outrages incessants et affolants
Il avait conscience et dans une tour s'emmurant,
L'odieux personnage, pour ses mots, haletant,
S'en allait tout seul en murmurant.

"Donnez-moi un linceul !" criait-il en pleurant.
"Ma vie est mon cercueil !", son corps se fissurant;
Ses innocentes victimes le fuyaient, obligeant
Le fieffé coquin de ses bassesses s'épurant.

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Préservons ce don précieux qu'est la vie....

Bonjour à vous GabrielleMI...

Assez lugubre votre écrit
mais particulièrement réussi...

Sombre histoire. Cela fait froid dans le dos, mais si triste sur le fond. Un portrait que tu présentes très bien.

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Voici mon recueil de poésie 2017.