L’orphelinat abonde, d’enfants innocents
De l’Asie à l’Europe, ils sont des millions
Là seuls, ils souffrent d’être sans parents
Pourront-ils, un jour Ă©viter la loi du talion
Pauvres enfants, ils n’ont rien demandé
Les voilà dans la vie, perdus d’affection
Et leurs maîtres; ne peuvent bien les traiter
Ils vivent l’enfer, au paradis des afflictions
Dans le secret des foyers sains, couples qui espèrent
De pouvoir un jour donner leur plus bel amour
À un enfant pour vivre heureux, ce désir qu’ils gèrent
Ils savent qu’ils ne pourront, jamais un jour
Que soit sa couleur, un enfant est un joyau
Qu’il ne soit de sang, il sera de cœur
Accoucher d’un regard, instants trop beaux
Qui engendrent, un amour parental de ferveurs
Aux égoïsmes perfides, transposez la solidarité
Rapprochez les ĂŞtres malheureux, pour vivre au mieux
Ne cherchez pas l’argument, donnez la moralité
Construire de quiètes familles, prêtes au somptueux
Le prix d’un enfant, ne peut être que cet amour
Que l’on veut lui donner, comme prix à payer
La vie, la bonne vie, pour ces enfants qui courent
Vers le bonheur; donnez leur altruiste votre bonté
Enfant aimé; tu seras greffé du sceau familial
Ă€ ton Ă©ducation tu ressembleras; Ă tes parents
Il est temps qu’on te laisse, quitter l’infernal
Et que tu puisses vivre: Heureux ĂŞtre attachant
De ses parents naturels, il gardera le signe
De ses parents adoptifs, il conservera l’amour
Pour que ces années d’enfance, soient dignes
Du bénéfice d’une rencontre, tendresse d’un sage jour.
???
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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux
